« Ils sont complètement fous, ils veulent ouvrir une salle de ping-pong en plein New-York ! » C’est ainsi que la rédaction de LCV Magazine entend parler du projet de Franck Raharinosy en 2008.
Un premier club plus tard, fondé avec Jonathan Bricklin, Andrew Gordon et l’actrice multi-récompensée Susan Sarandon, tout un réseau social est impulsé autour de la dynamique inattendue du Ping-Pong. C’est un carton plein. SPIN Galactic est né et son succès dépasse toutes les probabilités imaginées par son équipe de fondateurs. Le concept Spin embarque dans l’aventure d’autres villes, Milwaukee, Toronto, et attire un réseau social de plus en plus imposant.
La courte biographie de Franck Raharinosy. adressée par Email, évoque le « jeune entrepreneur » qu’il est. Cela coule de source. Puisqu’il est à la tête de ce lieu immense (48 EAST 23RD STREET), l’un des spots les plus tendances de New-York actuellement. Mais l’ascension qui pourrait sembler rapide, ne date en réalité pas d’hier. Le garçon donnait dès le début des années 2000, l’impression de savoir où il voulait aller, et c’est certainement ce qui signe sa différence avec d’autres jeunes pousses. Cette envie d’accéder à la cour des grands. Dès ses débuts de philanthrope et de cinéaste, les collaborations avec Morgan Spurlock (Super Size Me), Gary Clark Jr., 50 Cent, Charlie Siem, The Beastie Boys, et dès son passage sur MTV dans les années 90.
Revenons à l’improbable effet SPIN Galactic. Qui aurait pu avoir cette idée avant eux ? Et surtout qui aurait osé la réaliser ? Répondre à cette question implique de pousser la réflexion bien au delà d’un simple communiqué de presse. A nos yeux Franck Raharinosy incarne la réussite d’une génération prolifique et inventive, qui revendique l’art de vivre un business décomplexé et redoutable. Comme leurs congénères nés de la bulle internet et leur look sportswear, décontractés des deltoïdes. Ils semblent poser leurs enjeux bien ailleurs que ceux des Madmen et autres spécimen, cravatés à la sauce 50’s. C’est que leur concept de rencontre autour de tables de ping-pong est osé et bouleverse les codes de la génération précédente. Le marketing frémit et crépite sous la peau de ce prétexte sociétal. Vous avez rêvé de créer des liens de sympathie, de séduire ou de vous amuser très simplement, sans malmener vos neurones et vous prendre la tête ? Ils l’ont fait concrètement. Avec aisance et confiance, comme si l’on attendait qu’eux sur le terrain du loisir contemporain. L’ensemble dirigé dans une direction commune aux différents partenaires, ce qui est inhérent à tout succès dans les affaires.
Franck’s blog honeyandchocolate.com
Fondatrice de LCV Magazine en 2009, la journaliste Karine Dessale a toujours souhaité qu’il soit un “média papier en ligne”, et la nuance veut tout dire. A savoir, un concept revendiqué de pages à manipuler comme nous le ferions avec un journal traditionnel, puis que nous laisserions traîner sur la table du salon, avant de nous y replonger un peu plus tard… Le meilleur compliment s’agissant de LCV ? Le laisser ouvert sur le bureau de son Mac ou de son PC, avec la B-O en fond sonore, qui s’écoule tranquillement…
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