Depuis 2012, le journaliste et animateur à la popularité jamais démentie, ne cesse de nous faire découvrir sa passion pour la photographie, une passion qui remonte à son enfance et qu’il a bien plus tard transformé en addiction pour notre plus grand plaisir. Celui pour qui être un bon photographe c’est peut-être ne pas avoir de certitudes, la photo c’est d’abord une histoire de connexion et de possibilité, c’est ressentir avant de capter. Dans cet univers d’ombres et de lumières, ses images, dignes des plus grands, ont une dimension intemporelle et sont à la fois pleine de légèreté et de profondeur.
Alors pour découvrir ou redécouvrir son travail, Nikos Aliagas vous donne rendez-vous jusqu’au 10 mai prochain, sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris pour sa nouvelle exposition qui met en lumière les « Parisiennes ». 35 clichés inédits en noir et blanc exposés sur 24 panneaux et disposés en extérieur, le long de la Rue de Rivoli, visibles de tous les passants.
Après le Toit de la Grande Arche, les Grilles du Palais Brongniart, la Conciergerie et la librairie du Louvre, cette 5ème exposition dans la Capitale -que le photographe considère comme un décor de théâtre et dont il se sert avec toujours le même plaisir-, rend hommage aux femmes discrètes et héroïnes du quotidien de sa ville de naissance (il est né dans le 11e). Pour ce faire, il les a observées, et souvent prises en photo sur le vif comme il aime le faire.
« Elles ont été ma première vision lorsqu’enfant je les suivais du regard par-dessus l’épaule de mon père. Ces figures féminines tantôt fuyantes, tantôt envoûtantes, passaient dans mon champ de vision comme des songes. Le soir tombé, je les imaginais figures de la mythologie, sylphides et insaisissables, s’élançant dans les rues de la ville dans un ballet sans fin.
Les Parisiennes ne sont pas des figurantes, elles sont l’essence même de la cité, son battement de cœur le plus intime. Lorsque je les photographie, les quartiers se transforment en décors de théâtre au gré des caprices du ciel. Paris et son cortège de lumières m’enchantent. J’y retrouve les héroïnes de mon enfance, mystérieuses et lumineuses. Chaque génération se croise dans un regard et chaque regard raconte une histoire.
Ce sont ces histoires que je vous présente aujourd’hui à travers ces quelques images, des histoires de femmes qui n’ont pas cherché à être dans la lumière, des visages de tous âges, croisés bien souvent par hasard (si tant est qu’il existe), des instants saisis hors du temps, des centièmes de secondes empruntés avec pudeur à l’inexorable mouvement de la mégalopole. Mères, grands-mères, étudiantes, infirmières, fleuristes, bouquinistes, coiffeuses, gendarmes, philosophes, écrivaines, sportives, … Toutes ces femmes que j’ai croisées, vous les connaissez bien. Elles ont toujours été là, gardiennes de nos vies et de nos rêves … Nos Parisiennes. » – Nikos Aliagas
Hôtel de Ville
5, rue de Lobau, 75004 Paris
Du mardi 20 avril 2021 au lundi 10 mai 2021 – Exposition en accès libre et gratuite.
Journaliste au sein des plus grandes rédactions de la presse féminine française, Carole Schmitz dresse pour LCV Magazine des portraits de personnalités inaccessibles (designers, artistes, comédiens…) et propose des informations exclusives.
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