L’association pour la protection animale, One Voice, compte désormais un nouveau partenaire au sein du programme Fur Free Retailer. Créé par la coalition internationale Fur Free Alliance, elle lutte notamment contre la vente de fourrure animale. Ce nouveau partenaire, c’est la marque de vêtements Ba&sh, une entreprise écoresponsable et soucieuse du bien-être animal.
Si on a toujours utilisé les animaux pour se nourrir, certaines espèces ont été dépourvues de leur fourrure pour créer des vêtements luxueux. Mais depuis plusieurs décennies, de nombreuses voix s’élèvent contre cette pratique et prônent une mode plus respectueuse du bien-être animal. En ce sens, One Voice et Ba&sh forment un partenariat solide et très engagé contre toute forme de maltraitance animale. Mais aussi contre l’utilisation de la fourrure dans la conception de vêtements, notamment celle de renard, d’hermine ou de vison.
L’association One Voice milite depuis des années pour une mode sans fourrure en France et dans le monde entier. Comment ? Avec l’entrée des entreprises de la mode dans le programme Fur Free Retailer. Ce dernier distinguent les marques qui renoncent à la fourrure et met en avant leur engagement pour la cause animale. Déjà 160 marques en France y ont renoncé et environ 800 dans le monde entier.
Ba&sh, une marque engagée
En France, c’est le cas de la marque Ba&sh qui, dès 2019, a lancé une campagne pour le bien-être animal. Aujourd’hui, elle est récompensée de ses efforts et satisfait One Voice pour son engagement éthique et ses nombreuses actions dans la lutte pour le respect et le bien-être animal. Jessica, responsable communication chez One Voice, explique : « Ba&sh est une marque engagée depuis longtemps dans une recherche éthique de respect des animaux. Elle est en relation avec une association, partenaire de One Voice qui s’appelle Four Paws. Ba&sh a élaboré une charte qu’elle respecte et qui montre son engagement sur ce sujet ».
La marque, créée en 2003, s’est également développée à l’international notamment en Chine ou aux États-Unis. En avril 2022, elle a soutenu l’initiative citoyenne européenne interdisant l’importation de fourrures au sein de l’Europe et la fermeture de fermes qui lui sont destinées. Mais elle proscrit aussi l’utilisation de l’angora, une fourrure provenant du lapin du même nom.

« Faire partie du programme est un signe distinctif »
L’extraction de sa fourrure provoque de terribles souffrances à l’animal. En effet, leurs poils sont arrachés à la main et on entend les cris épouvantables de l’animal immobilisé pendant la manœuvre. L’utilisation de plumes et de duvets est aussi refusée par Ba&sh. Des actions qui permettent à la marque d’obtenir ainsi le label du Fur Free Retailer. « Leur engagement a débuté déjà bien avant le Fur Free Retailer et va même plus loin que le programme« , poursuit Jessica. « Faire partie du programme Fur Free Retailer est en soit un signe distinctif, une preuve que ce ne sont pas juste des mots en l’air ». Selon les mots du CEO de Ba&sh, Pierre-Arnaud Grenade : « Aujourd’hui, devenir un ‘Fur Free Retailer’ est un honneur pour nous et nous encourage à persévérer dans notre engagement en faveur du bien-être animal, aux côtés de nos partenaires One Voice et Four Paws ».
De son côté, One Voice poursuit ses combats pour la défense de tous les animaux, qu’ils soient sauvages ou captifs. « One Voice existe depuis la fin des années 90 et travaille sur la défense des animaux sur tous les plans : lutter contre l’expérimentation animale, le trafic d’animaux, les cirques et les delphinariums. C’est défendre aussi les animaux sauvages et ceux de nos forêts françaises. Et bien sûr aider ceux qui sont victimes des élevages pour leur fourrure », indique la responsable communication. L’association effectue ses missions sur le terrain en menant des enquêtes, devant les tribunaux avec des recours juridiques mais aussi à distance en communiquant et en sensibilisant le public avec des vidéos, des images, etc.
Les citoyens de plus en plus sensibles à la cause animale
Si aujourd’hui la société est plus sensible à la cause animale, cela n’a pas toujours été le cas. « Les scientifiques qui affirmaient que les animaux étaient tout aussi intelligents que les hommes n’étaient pas forcément très écoutés », poursuit-elle. Les animaux ont pourtant une valeur égale à celle des hommes et il n’y a que des différences purement biologiques. « J’ai toujours ressenti une absurdité quand on me disait, lorsque j’étais enfant, que les animaux étaient moins intelligents que les humains. Parce qu’ils ne savaient pas compter, par exemple ». Si ce genre de point de vue se réduit considérablement (et heureusement) au fil des années; il reste néanmoins encore beaucoup à faire pour One Voice et ses partenaires.
Article rédigé par Maryne Giboire
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