Il est un des acteurs principaux de la série à succès « R.I.S. Police Scientifique » actuellement diffusée sur NRJ12, mais on le retrouve également à l’affiche de « Camping 1&2 », « Le fils à Joe » et bien d’autres… Atteint du coronavirus, Laurent Olmédo a passé deux semaines particulièrement difficile durant ce confinement… une expérience qui lui a permise d’apprécier plus encore les plaisirs simples du quotidien. Rencontre tout en positivisme !
LCV Magazine : Comment allez-vous Laurent ?
Laurent Olmédo : Je vais bien, merci… Enfin je devrais dire que je vais mieux car j’ai contracté ce satané virus qui m’a mis K.O. pendant deux semaines. Fort heureusement, j’ai échappé à l’hospitalisation. Mais je pense à celles et à ceux qui ont été ou sont encore en réanimation et à tout le personnel soignant qui veille sur eux H24. Cela dit, je doit avouer que les jours à venir m’angoissent un peu et que par instant j’ai le moral est en dents de scie. Mais restons positif !
LCV Magazine : Comment avez-vous vécu votre confinement ?
Laurent Olmédo : C’est difficile à dire, tant cette période est surréaliste. Avouez tout de même que c’est incroyable de se retrouver confinés en 2020 à cause d’une pandémie. Je suis assez partagé, sans pour autant n’en vouloir à personne, mais il faut reconnaitre que les bonnes décisions n’ont pas été prises assez rapidement. On nous a asséné beaucoup d’avis contradictoires, et le fait de recevoir ces informations peu claires de surcroît crée l’incompréhension et l’angoisse. Sans oublier les inégalités sociales qui se sont aggravées en cette période. Je n’ose imaginer ce qui a pu se passer dans certaines familles où régnait déjà la violence. Et bien entendu, n’oublions pas la situation économique qui risque d’être très impactée, et pour le moins difficile tout au long des mois à venir et je dirais même durant toute l’année 2020.
LCV Magazine : Votre regard sur le monde et sur l’humain a-t-il changé ces dernières semaines ?
Laurent Olmédo : Je pense que cette période aura été une leçon pour l’humanité. Il y aura forcément un avant et un après coronavirus, et j’espère sincèrement que cet après sera surtout positif. Il faut avouer que nous autres êtres humains sommes allés un peu loin dans notre manière de traiter la planète, j’espère que la grande majorité d’entre nous en aura pris pleinement conscience et changement sa manière de se comporter désormais; car comme disait André Malraux : « L’Homme est ce qu’il fait. ». Donc profitons positivement de cette remise à l’heure de nos pendules !
LCV Magazine : Comment occupiez-vous vos journées ?
Laurent Olmédo : Cela dépendait de la présence de mon fils. Lorsqu’il était avec moi, je privilégiais les moments extra-ordinaires que nous pouvions partager. Sinon, je consacrais la matinée à répondre à mes mails, appeler les copains, gérer la paperasserie en retard. L’après midi était réservée à l’écriture … – oui, je travaille sur l’écriture d’un film en ce moment -, vers 17h petite pause goûter. Tous les deux jours, les salles de sports étant fermées, je m’accordais – et vais poursuivre cette routine car il est important de s’entretenir- ma séance de footing. Je cuisine également, cela m’amuse. J’aime varier le plaisir, adapter les recettes à ma facon… et bien sur pour connaitre l’évolutions des choses je regardais les informations, mais seulement le soir !
LCV Magazine : Comment appréhendez vous l’après confinement ?
Laurent Olmédo : J’aimerais être à 1000% optimiste, mais ne nous leurrons pas, nous sommes dans une société très individualiste au sein de laquelle l’obsession première est de gagner de l’argent, d’avoir l’ambition d’être le premier, d’être en vue quelqu’en soit le prix à payer. En ce qui me concerne, j’aimerais naïvement peut être que nous parvenions à revenir à des choses essentielles.

LCV Magazine : Qu’est ce qui vous a manqué le plus ?
Laurent Olmédo : Ne pas pouvoir pratique autant de sport que j’en ai l’habitude. La convivialité avec les copains, aller prendre un café ou l’apéro, se sourire, s’embrasser, aller au théatre ou diner chez des amis… bref autant de petites choses que nous faisons sans réfléchir et qui tout à coup lorsque nous en sommes privés deviennent « presque » vitales !
LCV Magazine : Quels « petits bonheurs » vous ont aidé à tenir ?
Laurent Olmédo : Faire la cuisine pour ma compagne, passer des moments extra-ordinaires avec mon fils, regarder un bon film…
Merci à Carole Schmitz pour cette nouvelle rencontre !
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