“Nous sommes un petit hôtel de Luxe, à 35 minutes de Paris”, lance Yonnel Varlan dans un sourire qu’il maintient ensuite, pour le plus grand bonheur de ses hôtes. Directeur des Pléiades, commandant à bord pourrait-on dire, tant l’on ressent la responsabilité pour un seul homme de mener quotidiennement à bon port, ce type de bâtiment. Présent sur tous les maillons de la chaîne, des cuisines à l’accueil, en passant par les séminaires ou les suites, sans oublier les aléas d’un tel édifice comme la gestion d’une fuite d’eau ou tout autre imprévu. Il bondit dans le tourbillon de ses missions sur le site des Pléiades, et semble être posté derrière chaque porte, œuvre d’Art ou groupe de travail en escale. Il avoue volontiers “dormir parfois sur place”, lorsqu’il reste une chambre et pour surtout optimiser le cadran de sa montre, dans l’action toujours explique l’insatiable ! A tel point que l’établissement lui ressemble, le mimétisme a déjà fait effet. Avec un service juste et délicat, luxueux sans prétention, efficace, discret et sûr : l’adresse est définitivement prometteuse. Prometteuse parce qu’il en tient les rennes depuis trois mois seulement, moment auquel le propriétaire l’appelle à l’aide pour sauver ses étoiles, et que l’on peut imaginer où il mènera bientôt cette aventure, lorsque l’on constate avec quel talent il a redressé la barre en si peu de temps. La Birmanie, où il dirigeait encore récemment un groupe hôtelier est déjà loin, avec un public amateur de belles choses, qui selon lui attend la même qualité de service (CF. Interview Vidéo de Yonnel Varlan aux Pléiades ci-dessous), fondée en priorité sur la “disponibilité du personnel” envers ses clients et cela partout dans le monde, même si la déclinaison de leurs besoins peut varier d’un pays d’origine à l’autre… Le luxe est universel, évoque-t-il avec le recul et le franc-parler d’un expatrié, qui confronte une vision internationale d’un segment à la réalité moins trépidante de son pays natal. Croisons les doigts pour que cette exigence vive ne le quitte pas – ou le plus tard possible -, et qu’il ne se fasse pas happer, au fil du temps, par d’autres futilités nationales et engluées, tellement franco-françaises.
Le soin est porté tous azimuts, de l’accueil hôtelier au spa, en passant par la tenue des chambres, toutes différentes les unes des autres et le restaurant gastronomique, moléculaire sans trop en faire, audacieux et moderne avec des ancrages traditionnels. Comme le soin porté à la clientèle sous-tendu par un service aux petits soins, des tables rondes espacées de quelques pieds, qui veillent à ne pas empiéter sur le territoire de ses voisins et maintiennent le niveau de confidentialité des convives, sans entamer la convivialité de ce cocon confidentiel dont on parle déjà beaucoup !
Farniente obligatoire, surtout aux beaux jours, d’autant que la proximité parisienne confirme l’attrait de la piscine toute en longueur, dont les reflets bleu de Prusse sont irrésistibles. Les visiteurs – affaires ou vacanciers -, s’y prélassent après un massage gommage ou hammam selon les préférences de chacun, et profitent d’un bain de soleil particulièrement apaisant en ces temps turbulents.
Les Pléiades à Barbizon est un établissement quatre étoiles Coup de Cœur de la Rédaction LCV Magazine.
A fréquenter de toute urgence, les yeux fermés !
Les Pléaides, 21 Grande Rue 77630 Barbizon
Réservations au 01 60 66 40 25
Fondatrice de LCV Magazine en 2009, la journaliste Karine Dessale a toujours souhaité qu’il soit un “média papier en ligne”, et la nuance veut tout dire. A savoir, un concept revendiqué de pages à manipuler comme nous le ferions avec un journal traditionnel, puis que nous laisserions traîner sur la table du salon, avant de nous y replonger un peu plus tard… Le meilleur compliment s’agissant de LCV ? Le laisser ouvert sur le bureau de son Mac ou de son PC, avec la B-O en fond sonore, qui s’écoule tranquillement…
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