Après avoir appris son métier chez “Mercury” et “George V Records” en cotoyant les plus grands noms de la scène internationale,Yan Saquet a décidé de voler de ses propres ailes en créant son label : “MBM”. Ecclectique dans ses goûts, l’homme est un musicien ouvert à tous les styles, à toutes les époques et à toutes les géographies musicales.
Pour lui, la musique fait partie d’un art de vivre, elle nous accompagne à chaque instant, véhicule nos états d’âme, nos envies. Elle signe notre appartenance à un groupe, à une famille : « Dis moi ce que tu écoutes et je te dirai qui tu es ». Rien d’étonnant donc qu’il pratique le « sound design » comme un art.
Comment la musique est-elle entrée dans votre vie ?
Yan Saquet : Nous avons tous une histoire avec la musique. Elle nous rapproche, nous renforce, nous sensibilise. La musique a toujours importante pour moi. Elle m’a aider quand j’étais plus jeune. Il me semble qu’elle a toujours fait partie de ma vie.
Quelles sont vos influences musicales ?
Y S : Elles sont nombreuses. Plus jeune, je pensais faire partie un jour d’un clan ou d’une tribu musicale comme beaucoup, mais la curiosité est tellement plus belle. Je pense qu’il faut commencer par s’intéresser pour devenir intéressant. Explorer la musique et c’est le monde qui s’ouvre a vous. World, Electro, HipHop, Rock, Dance, Classic… La musique ne compte aucune frontière. Nous sommes tous les mêmes et recherchons tous la même chose…
Que représente la musique pour vous?
Y S : “Music is Emotion…” La vie… Il faut arrêter de l’entendre, mais l’écouter. Si tu veux séduire et conquérir un peuple alors commence par lui faire partager ta Musique. I love it !!
Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est réellement un “sound designer” ?
Y S : Etre sound designer, c’est créer un ADN Musical pour une marque. J’aime créer cette osmose avec une marque comme pour lui donner un sens émotionnel fort. La marque doit vivre et faire partager à ses clients ce sens qui les rapproche. Une marque est unique, sa musique sera elle aussi unique. Le parfum a fait ses preuves ces dernières années. Elle a su donner un sens naturel à la marque. La Musique est aussi un élément naturel.
Les CD ainsi produits sont-ils fait uniquement de compilations ou peut-on aussi y trouvez des musiques originales ?
Y S : J’aime l’idée de pouvoir travailler avec tous les artistes du monde. Il existe pour cela le “licensing”. Nous mettons à la disposition de nos clients tout le catalogue international existant. A nous ensuite d’obtenir les droits et licenses auprès des ayants droits.
Que vous a enseigné votre experience passé dans le monde de la musique ?
Y S : L’expérience “Buddha Bar” a su m’apprendre que la music pouvait aussi être distribuée par un autre réseau que celui de la distribution musicale habituelle. Raymond Visan le proprietaire de la marque Buddha Bar a été très novateur dans ce domaine. Les ventes de CD ne se font plus seulement chez les disquaires habituels. Le CD d’une marque est un achat d’impultion. Starbucks est un très bel exemple. Plus de 8 millions de CDs vendu par an, soit plus de $100M exclusivement à travers leur réseau de Café éponime…
Après avoir travaillé avec des artistes tels Prince, Texas et autres, qu’est ce qui vous a incité à prendre cette voix ?
Y S : cela faisait longtemps déjà que je pensais à developper ce secteur. Je suis arrivé à NY en 2004 avec cette idée en tête. Lorsque j’ai enfin decide de me lancer, l’industrie du luxe a été très sensible à mon projet ce qui m’a beaucoup encouragé. Je suis ravi de pouvoir aujourd’hui apporter cette valeur ajoutée à des marques telles Cartier; Bulgari, Ralph Lauren et autres.
Vos projets :
Y S : Ils sont nombreux dont, entre autre, la sortie d’un coffret de 4 albums pour “Polo” de Ralph Lauren très prochainement. Et un projet qui me tient très à coeur : un album avec l’UNICEF pour venir en aide à Haïti.
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