Ils sont trois, deux frères et leur petite chienne. Ils signent avec Joie&Frères, une nouvelle vision de l’immobilier pour les familles. Dans l’agence, l’approche éthique est essentielle, et ce n’est pas la seule corde à son arc. On pense notamment à la dimension humaine, et la grande capacité d’écoute, entre autres talents qui font la différence…
Joie&Frères c’est d’abord une histoire de famille ?
Oui, puisque mon frère et moi-même en sommes les associés (Portrait de Nicolas Joie sur notre chaîne Youtube). Et ma petite chienne whippet, en est l’emblème ! Elle est d’ailleurs entrée dans la famille grâce à mes premiers clients d’Annecy, qui devaient déménager à Singapour sans pouvoir l’emmener parce qu’elle a un souffle au cœur et ne peut pas prendre l’avion… alors je l’ai adoptée !
Mon frère, lui, est avocat et docteur en droit public. L’agence lui doit ses fondements juridique et une expertise solide, même si lui n’a pas vraiment de rôle exécutif ou commercial. Moi je viens des sciences humaines, via d’abord une fac d’histoire, puis un master de relations publiques, j’ai travaillé ensuite plusieurs années à la promotion de la gestion des déchets. Jusque là vous allez me dire que cela n’a pas de grand rapport … et c’est vrai ! C’est un très bon ami qui lançait son projet d’agence immobilière qui m’a donné envie de le rejoindre, et après quelques formations initiales, j’étais lancé. J’avais d’ailleurs une double casquette puisque j’étais également chargé de la communication et du marketing. Depuis j’ai obtenu une licence de droit mention transaction et gestion immobilière et un diplôme universitaire de management des activités immobilières, de quoi prendre la tête de de ma propre activité.
Pourquoi ce désir de voler de vos propres ailes ?
Les affaires fonctionnaient bien, et nous étions sous licence d’une marque prestigieuse. Mais petit à petit notre intérêt s’est émoussé. Nous devions intégrer des outils et une communication qui me semblaient moins au service de nos clients qu’ à celui d’une image un peu « arriviste » : il s’agissait de flatter le sentiment d’appartenance à une classe sociale avant tout. Cela ne me convenait pas. Nous perdions aussi en liberté d’action et réflexion alors que l’affiliation à cette marque était très coûteuse. Il y avait, de plus en plus, un fossé qui se creusait entre la prestation offerte et les tarifs pratiqués.
J’avais donc envie d’élaborer un concept avec lequel je serais plus en phase, et qui répondrait davantage aux besoins des clients.
De là le positionnement éthique, durable et responsable pour Joie&Frère ?
Ce n’est pas évident de dire “je suis un agent immobilier durable”, mais ce que nous voulons faire avec Joie&Frère, c’est assumer une certaine responsabilité en tant qu’agent immobilier, et avoir une influence vertueuse dans l’éco-système local. Je pense que notre rôle est de participer à l’assainissement du marché : cela s’exprime sur les prix et nos tarifs d’une part, d’autres part les ressources humaines, et enfin, sur le patrimoine. Concernant les prix d’abord, nous devons incarner une sorte de juge, d’arbitre, grâce aux qualifications, aux compétences et à une approche moins mercantile, plus technique et méthodologique, proche de l’expertise. Ainsi, nous pouvons établir la valeur d’un produit et limiter l’inflation artificielle des prix.
Par ailleurs, on ne cherche pas à affaiblir les qualités d’un logement pour le vendre plus vite, ni à flatter un bien pour obtenir un mandat de vente. Ensuite, je crois que l’on peut être durable grâce à notre modèle économique. C’est à dire que nous ne traitons qu’une dizaine de mandats par an, en exclusivité. Avec trois à quatre fois moins de mandats que nos concurrents, nous avons moins de charges et une productivité parfaitement optimisée. Cette logique nous permet d’être moitié moins cher que l’usage, avec plus de temps et d’énergie dédiées à chaque dossier et donc une meilleure qualité de service sans marge injustifiée. Dans ce même état d’esprit, nous avons salarié nos employés, alors qu’avec l’explosion des grands réseaux de mandataires, on assiste à une certaine précarisation du métier. Chez nous donc, pas besoin de « vendre à tout prix ». Enfin, notre responsabilité consiste aussi à participer à la protection de notre patrimoine, c’est pour cela que nous avons notamment choisi de ne pas commercialiser de programmes neufs.
Vous êtes exclusivement dédié à votre région ?
Non, d’une part parce que ma carte professionnelle n’est pas restrictive, et comme j’ai vécu et travaillé en tant qu’agent immobilier à Montmartre, je profite encore de recommandations d’anciens clients. Cependant, mon cœur d’activités demeure la Haute-Savoie, en particulier Annecy et Veyrier-du-lac où je suis établi.
Quels sont les points forts du « parcours » que fait un client avec vous ?
Il existe un schéma sur notre site qui reprend toutes les étapes de la transaction, et un article dédié sur le blog : pour nous, l’étape fondatrice d’une commercialisation efficace est l’évaluation. Nous remettons un dossier particulièrement élaboré à nos clients, pas un de ceux que produisent automatiquement les « logiciels métiers ». L’implication est cruciale à ce moment de la collaboration, car elle va permettre de connaître le bien dans ses moindres détails, de l’estimer avec justesse, et de le vendre au bon prix dans des délais raisonnables. Ensuite, la communication. Notre parti-pris est d’avoir des photos naturelles et peu retouchées, comme pour la visite virtuelle et éventuellement les images au drone. Enfin, nous montons des films de visite commentées, dans lesquels nous aimons impliquer les vendeurs lorsqu’un élément le réclame : c’est passionnant des les entendre raconter un peu de l’histoire familiale, ou un parti-pris architectural ou décoratif.La stratégie marketing passe par divers média pour viser juste le public intéressé. Enfin s’enchainent classiquement les visites, les offres que nous tenons au « bon marché » – un peu de négociation parfois, puis la signature d’un compromis et de l’acte authentique de vente.
Vous avez aussi une autre activité… très différente : la production audiovisuelle ?
Joie&Frère produit deux web-séries documentaires dont la première, qui s’intitule « les Bienveillants », traite de figures discrètes et emblématiques de notre patrimoine humain. Nous venons de publier le premier épisode, qui met en avant Jacky, l’un des premiers moniteurs de ski nautique du lac, qui est également un potier professionnel. La seconde web-série n’a pas encore trouvé son nom, mais s’intéresse à l’histoire architecturale d’Annecy, riche et pourtant méconnue. Nous concevons en ce moment le premier épisode qui est une rétrospective du travail de Joël Terrier, architecte annécien.
Site Web : www.joieetfrere.com
Joie&Frère, agence immobilière transactionnaire et familiale, assure l’exclusivité systématique, qui implique une quantité limitée de mandats et des honoraires fixés à 3%, ce qui constitue la signature de J&F, unique sur son marché.
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